Spasme est une revue indépendante qui explore l’imaginaire érotique par le texte et l’image. Elle dessine au fil de ses numéros des paysages intimes et inconnus, pour éveiller celui de ses lecteurs.
La revue a pour vocation de faire se côtoyer et se répondre des nouvelles, des poèmes, des dessins, de la gravure, de la bande-dessinée ainsi que toute autre exploration littéraire et graphique — à l'exception de la photographie.
Spasme est née de la volonté de faire émerger un espace d’expression capable d’inséminer notre désir, de dédire les images fatiguées, de décoller les étiquettes communautaires, d’embrasser l’étrange, de défier le despotisme de la subversion, de rendre autant hommage aux mouvements du cœur qu’aux élans du corps cru, franc et vénérien, de démasquer notre relation à l’autre, pour enfin devenir le vaisseau naviguant à la rencontre d’esprits féconds et de tous bords.
La revue a été fondée en juin 2015 par Anne Devoret et Louise Oliveres. L'équipe de Spasme est aujourd'hui dirigée par Anne Devoret et composée de Laure Samama, Clara Fierfort et Lilas Carpentier.
Pour contribuer, envoyer des billets doux, proposer un partenariat, et dire bonjour, écrivez-nous à revue@spasme.fr.
Spasme est basée à Paris 13ème.
Esther Perel dans un extrait de la conférence "Erotic Fantasy Reconsidered: From Tragedy to Triumph", 2012. www.pesi.com
Traduction : "Lorsque vous comprenez vraiment un fantasme, vous rencontrez la vérité d’une personne dans son essence la plus nue et à un niveau qu’il est difficile d’égaler par un autre biais. Dans nos fantasmes, nous déversons nos souhaits les plus profonds, nos besoins les plus persistants, notre quête d’omnipotence, nos peurs d’abandon, tout. Notre psychologie la plus profonde est transposée symboliquement dans nos fantasmes mais toujours dans le but du plaisir. Personne ne souffre dans un fantasme, même si le scénario met en scène de la souffrance. Si cela ne parait pas évident, il suffit de regarder des enfants jouer. En général, nous jouons avec des éléments qui ne font pas partie de notre condition. Autrement dit, si vous êtes en prison, vous n’allez pas vouloir jouer au prisonnier. Pour jouer avec quelque chose, il faut juste assez de distance pour transformer le scénario en source d’excitation et de plaisir. Vous devenez alors l’écrivain, le metteur en scène et le protagoniste tout à la fois. Vous créez tous les morceaux, comme dans un rêve. Et comme dans un rêve, on peut décoder la structure symbolique qui révèle plus largement notre structure psychique."