Aureanne Almeya

Née à Paris. Passionnée par tout, effrayée par tout (le vide,la mer, les gens, la mort, les araignées). Endeuillée enfant, elles'enterre la voix au fond de la poitrine. Elle la libère enfin quandl'amour et ses cris lui rouvrent la voie du sexe à la gorge, luisoufflant les écrits qu'elle publie sous le nom d'Aureanne Almeya.

Stéphane Barroux

Né a Paris, Barroux passe la plus grande partie de son enfance en Afrique du nord.De retour en France, après plusieurs années d’écoles d’art, Barroux devient directeur artistique dans des  agences de publicité. Quelques années plus tard,il prend son envol et s’installe au Canada, puis aux États-Unis, et débute là-bas une brillante carrière d’illustrateur presse et jeunesse. Il travaille alors pour de nombreux magazines, comme le New-York times, Washington Post, Forbes et publie plusieurs ouvrages pour enfants, notemment chez Vicking Penguin Putnam Books.

Animé par le goût des couleurs et de la fantaisie, Barroux travaille ses illustrations de manière traditionnelle, mélangeant linogravure, mine de plomb, acrylique ….

Vers son travail

Olivier Boisson

Olivier Boisson est né en 1959. Il est diplômé de l’ENSAD, en scénographie. Sculpteur, il a travaillé pour la Comédie Française, l'Opéra de Paris, les Compagnies Philippe Genty ou Zingaro, le metteur en scène Robert Wilson. Depuis quelques années c’est l’art contemporain qui fait appel à lui via Nuit Blanche, la Force des Arts (Grand Palais), ou Un été au Havre.

Olivier Boisson est l’auteur d’un roman paru aux édition Cohen & Cohen dans la collection Artnoir, La brume t’emportera.

Vers son travail


Maxime Borowski

L’œuvre de Maxime Borowski s’inscrit dans un cadre noir et intime. Son sujet de prédilection est le corps. Le corps en changement, en mutation, parfois érotisé ou difforme. Un langage pour le moins perturbant est adopté à travers ses dessins, nous offrant alors une représentation dérangeante et atypique. Ses dessins, principalement réalisés à l’encre de chine sont nourris par le travail de la matière, de la texture, de l’organique au sein d’un univers obscur. Oscillant entre réalisme cru et fantastique. Maxime aime à aborder son sujet de manière ludique et non sans une touche d’ironie et de douceur.

Vers son travail

Clara Citron

On ne peut pas discerner la part de réalité propre, la part d’autobiographie qui sous-tend le travail de Clara Citron et ce n’est pas souhaitable car le propos n’est pas ici. On se fourvoierait en lisant ses gravures et ses dessins comme le journal intime d’une jeune femme talentueuse. L’intimité qui est convoquée là est multiple et universelle. Certes le fil narratif et le rapport au texte sont au cœur du travail de Clara Citron qui réinvente une forme d’écriture hybride, mêlant les mots aux signes. Mais si la personnalité de l’auteur est présente dans ce qu’écrit le dessin, son questionnement est pluriel et convoque tour à tour, la féminité, la sexualité, les bizarreries ou les frénésies de notre univers contemporain, l’enfance et les mutations dues aux passages entre ces différents états.
— Renaud Buénerd

Née en 1989, Clara Citron vit et travaille à Paris.



Vers son travail

Claire Courdavault

Faiseuse d’images, dé-faiseuse d’écheveaux, gestatrice de chimères, Claire Courdavault a commencé par le format ténu d'une feuille de papier pour prendre de la grandeur par l'investissement de murs. Son monde intérieur vient désormais s'afficher sur les parois de la ville. L’image au coeur de sa pratique, quelque soit sa forme.

Son travail est construit sur la juxtapositions de détails, l'enchevêtrement d'histoires, et l'appel du sacré.  Il faut se rapprocher pour percevoir à la surface de ces supports tatoués un univers peuplé d'êtres excisés de leur normalité. Sorti d’une étrange et intérieure gestation, son dessin crée d'autres mondes fantasmagoriques, un jardin des délices d'un genre nouveau avec pour préoccupation centrale l’image de la Femme.

Odonchimeg Davaadorj

Les dessins d’Odonchimeg Davaadorj à l’encre de chine, à l’aquarelle sur toile, au fil rouge, sur tissu ou sur papier, se regardent à plat ou contre les murs où ils forment, par des éléments additifs, des sculptures. Ses personnages se démultiplient en bras, en bois, en fragments de corps, en une multitude d’yeux, de visages, de visages qui émanent de visages. Les souvenirs de sa Mongolie natale prennent leur envol. La maternité, les paysages et le désir font partie de ses sujets. Ses toiles forment des installations ou prennent la forme de vêtements qui l’accompagnent dans ses performances. Ce qu’elle porte est en elle, dans le domaine de l’affectif, mais aussi sur elle comme autant d’indications de ses états de vie. Élégance et grotesque, candeur et mystique se mêlent dans des portraits et autoportraits.
— Sarina Basta

Anne Devoret

Co-fondatrice de la revue Spasme en 2015, Anne est diplômée de l'ENSCI en 2013.
Elle partage son temps entre la direction de la revue et la pratique du design qu'elle met au service d'un large éventail d'interlocuteurs.

Vers son travail

Gaëtan Didelot

Gaëtan Didelot est né en 1985. Il a publié des textes, des poèmes, des vidéos, dans des revues: l'Allume-Feu, Spasme ou encore Deratisme. Son espoir est d'écrire comme il respire.

Clara Fierfort

Clara Fierfort développe dans ses dessins et ses collages des mises en scènes où la cruauté le dispute au jeu. Dans un univers fictif et animé des narrations singulières se déploient. Inquiètes et légères, délicates et grotesques, elles s’entremêlent et rebondissent à mesure que le regard suit les plis et replis des lignes de son dessin. Depuis 2017, Clara Fierfort écrit des nouvelles à la première personne mettant en scène les errances et les pérégrinations d'une narratrice aux contours flous et dont un portrait allusif peu à peu se dessine en creux.
Clara est aujourd'hui membre du comité éditorial de Spasme et est responsables des contributions arts visuels.

Vers son travail

Clara Fontaine

Artiste sculptrice, Clara Fontaine est une amoureuse inconditionnelle de la matière et du geste. Diplômée avec les félicitations du jury des beaux-arts de Paris en 2016, elle développe un travail artistique organique, délicat et intime en utilisant principalement les techniques du moulage, du métal mais aussi du tissu et de la mousse expansée. Ses œuvres sont pourtant réalisées avec des gestes répétitifs, aliénants, obsessionnels qui se répètent jusqu'à l'abrutissement, faisant subir à son propre corps une violence physique et psychique lors de la création. Son corps dans son intégralité est impliqué. Véritable travail introspectif et exutoire, ses mains plantent, soudent, cousent, découpent, tricotent, accumulent, assemblent, filments, figent, dénouent, renouent, frappent, cognent, forment, allient, rapiècent, caressent.A l'image de l'oxymore "douce violence", son travail est à la fois violence et poésie, attirant et dérangeant, figé et mouvant. Il mentionne, évoque sans jamais imposer.A côté de son travail personnel, Clara est sculptrice dans le décor de cinéma.
Vers son travail

Jérémy Gaudibert

Jérémy Gaudibert s’intéresse à plusieurs disciplines, cherchant inlassablement à croiser leur mediums : objet, matériau, image, mouvement & corps. Diplômé en 2015 d’un master en création industrielle à l’ENSCI les Ateliers, il officie actuellement en tant que designer, danseur et pédagogue en France et en Finlande. Il est ainsi membre du Collectif en spectacle vivant Petit Huit, designer au sein du studio JaM, enseignant de Waacking en cours réguliers et en atelier.La dynamique interdisciplinaire et transnationale de ses pratiques l’oblige à se confronter personnellement au question d’identité individuelle et culturelle, de genre et plus récemment de subjectivité non humaine.Le dessin et l’écrit sont pour lui des activités d’observation de l’intime et de remodelage du réel.


Louise Gros

Louise anime le cuivre, la pierre, le papier avec autant d’enthousiasme que de talent. Son trait est sensible, son geste est posé. Elle aime ces techniques d’impression car elles allient force et douceur, intimité et partage. La force physique nécessaire à la préparation de la pierre ou de la planche conjuguée à la douceur des surfaces à couvrir. L’intimité des sujets et des thèmes représentés liée au partage des procédés. Elle puisera son inspiration dans la poésie, l’écriture mais aussi sur les chemins qui l’ont conduit dans différents ateliers en Belgique, au Canada ou en France. Dans ces entrelacs de corps où les membres, bras et jambes, se nouent tel la racine à la terre, ou les respirations semblent s’entre-alimenter comme la feuille au soleil, ou la rugosité des cuirs se fond dans la douceur d’un épiderme à l’instar de l’écorce à l’arbre, on sent battre le pouls dans les veines encrées de ses éditions.

La lettre en surimpression résonne au dessin, comme un souhait de verbaliser le charnel. La typographie, en soutient au trait, renforce la beauté graphique qui émane de ses compositions. Le cadrage serré souligne l’introspection. Louise ne nous propose rien de moins qu’une utopique osmose entre les êtres, corps et âmes.

Texte de Bernard Minguet

Vers son travail

Gabrielle Jarzynski

Gabrielle Jarzynski a 33 ans. Elle vit et travaille à Paris. Elle a écrit son premier livre Bout de Ficelle, un recueil de poésie, objet d'art, en novembre 2013.

Elle est publiée dans diverses revues littéraires (l'Intranquille, revue Maarges, revue Métèque, Irreverent, Behind Journal des Éd. derrière la salle de bains, Paysages écrits, revue Les Impromtus, Spasme, etc.)

Entre 2015 et 2018 elle a publié de nombreux ouvrages dont Le réveil, avec les Éd. derrière la salle de bains, La mue (accompagné des photos de Lucie Linder) et Le Miroir (accompagné des encres d’Eric Demelis), Un champ de tulipes (texte illustré par Isabelle Cochereau) aux Éd. Littérature Mineure, Un vendredi Matin, chez les éditions A-over illustré par l'artiste Smith Smith alias Fred Drouin.

Vers son travail

Marie-Philippe Joncheray

Marie-Philippe Joncheray est née en 1974. Après des études de Lettres-modernes à la Sorbonne et de chinois à Langues'O, elle enseigne le français à des collégiens et des lycéens puis écrit plusieurs romans (Diane chasseresse, éditions Le Manuscrit La Mécanique du désir, Sauvage) et des textes courts pour la jeunesse (Le bouillon du dragon) et les adultes (Dans la forêt profonde, Amour platonique pour la revue Spasme, Voluptas Voluptatis pour Daïmon. Elle contribue à différentes revues (Folazil, Cabaret).

Son travail, ses obsessions et explorations tournent autour du désir et du corps, d'une identité féminine en mouvement. Dans ses textes courts, elle tente de saisir à travers la spontanéité sensible du réel des résonances profondes, archaïques, mythiques. Ce sont des sortes d'instantanés où perce l’urgence de la vie, le mouvement, le désir, la dérision parfois. Elle aime trouver dans de minuscules phénomènes de la vie matérielle ce qu'il y a de profond et essentiel.

La lecture et la voix occupent une place importante dans son travail d'autrice. Elle produit une émission pour Radio U pour laquelle elle lit les textes qui lui sont chers. Elle alimente notamment un audioblog sur Arte Radio qui s’appelle états d’âme, où elle livre sa voix, ses émotions, ses humeurs et sensations le plus sincèrement possible, le plus librement possible, comme une sorte de journal. Ce sont des confidences, des secrets, de ces mots qu’on ne peut dire à personne.

Vers son travail

Cédric Ledoux

Cédric Ledoux écrit sur les rapports de pouvoir et de domination dans la sphère interpersonnelle : entre amis, entre parents, entre collègues… et parfois entre amants.

Il s’intéresse aussi au combat pour une pleine liberté corporelle, à la science-fiction et à tous les mauvais genres.

Ses récits sont parfois pornographiques, de temps en temps érotiques, mais toujours (c’est du moins ce qu’il espère) sur le fil, à la marge, dérangeant.

Vers son travail

Maxime Lemoyne

Les dessins d’enfance et les graffitis de l’adolescence mènent Maxime Lemoyne au graphisme. Un métier qu'il exerce pendant plus de douze ans, principalement en indépendant pour des commandes culturelles, citoyennes ou institutionnelles. En 2013, ses créations deviennent uniquement personnelles. La figure humaine, déjà présente dans ses préoccupations, est naturellement au cœur de son travail. Il retrouve pleinement le dessin, qu’il n’a jamais abandonné, l’aérosol et le rapport à l’autre.

Vers son travail

Frédérique le Romancer

Après des études de lettres, Frédérique le Romancer/La Pétroleuse a enchaîné des métiers plus ou moins intéressants jusqu’à finalement vivre de l’écriture (sous son propre nom et en tant que ghost writer). Elle est aussi correctrice, rewriter et animatrice d’ateliers d’écriture) (retour de l’être aimé non garanti). Son premier roman personnel, 3 bis, rue Riquet est paru chez Denoël en 2018 et J’ai Lu l’année suivante. Militante féministe, elle pense que l’érotisme et la pornographie sont des champs d’exploration littéraire tout autant que libertaire.

Vers son travail

Ingrid Maillard

Diplômée de la Cambre à Bruxelles, Ingrid Maillard est une artiste parisienne qui tisse des nus. C’est en entreprenant une série sur les signes du Zodiac pour le LAC, centre d’art bruxellois, qu’elle se passionne pour la mythologie grecque. Nourrie par ces textes fondateurs de la culture et de l’art européen, elle les réinterprète avec sobriété et douceur.

Ingrid Maillard tisse un lien entre inspiration antique et aspirations modernes : la simplicité de ses compositions contrebalance les aspérités de ses corps contorsionnés. La ligne directrice de son travail est sans conteste le fil, qui semble à chaque fois infini. Motif récurrent dans la mythologie grecque, que ce soit celui d’Ariane ou les destins que filent les Moires, l’artiste fait défiler devant nos yeux les énergies conductrices des volumes qu’elle représente.

Vers son travail

Pierre Malma

Pierre Malma est dessinateur et travaille entre Brest et Paris sur des projets pluridisciplinaires qui mêlent graphisme, design et BD. Il participe à la revue brestoise de BD, la revue Casier(s), avec des auteurs reconnus dans le milieu de la bande-dessinée tels que Kris, Julien Solé, Obion, Briac et bien d'autres. Actuellement, il réalise l'album Mystère & Boule de Gomme avec le scénariste prolifique Arnaud Le Gouëfflec, qui sortira aux éditions Delcourt en 2020.

Vers son travail

Romain Meynier

Romain Meynier, né en 1988. Débute le violon à 7 ans, la guitare à 15, l'accordéon à 17. Ne sait jouer d'aucun instrument. Se met à écrire comme prétexte pour partir seul en vacances. Premier roman, Revoir Marceau, publié en 2017 par les éditions Cambourakis.

Vers son travail

Geoffroy Monde

Geoffroy Monde est né et réside à Bruxelles. En plus de son travail d’auteur de bande dessinée, il se consacre à d'autres pratiques dans des domaines aussi variés que la musique, l'écriture, la peinture, l'animation et l’illustration.Il est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Lapin (Les vrais oiseaux), Vide Cocagne (Serge et Demi-Serge), Vraoum (Tout ou Rien) et Delcourt (De Rien, Poussière).

Vers son travail

Louise Oliveres

Co-fondatrice de la revue Spasme en 2015, Louise Oliveres est diplômée des Beaux-Arts de Dijon en 2011, puis de l’ENSCI en création industrielle en 2016. À travers sa pratique du dessin et du design, elle questionne l’objet organique, la vie que l'on peut insuffler à l'inerte. En parallèle de sa pratique du dessin, Louise est aujourd’hui restauratrice d’art au service des monuments historiques.

Vers son travail

Eric Pessan

Éric Pessan est auteur de romans, de fictions radiophoniques, de textes de théâtre, ainsi que de textes en compagnie de plasticiens. Il anime également des rencontres littéraires et des débats, ainsi que des ateliers d’écriture. Il a été rédacteur en chef de la revue d'art et littérature Éponyme, publiée par les éditions Joca Seria (quatre numéros parus).

En compagnie de Nicole Caligaris, il a codirigé l'ouvrage collectif Il me sera difficile de venir te voir, correspondances littéraires sur les conséquences de la politique d'immigration française, publié en octobre 2008, aux éditions Vents d'ailleurs.

Il a été rédacteur en chef invité du no 123 de la Revue 303, numéro consacré au travail des écrivains. Il est membre du comité de rédaction de la revue Espace(s) éditée par l'Observatoire de l'Espace (CNES).

En 2015, il est lauréat du prix NRP de littérature jeunesse pour son roman jeunesse Aussi loin que possible, publié à L’École des loisirs.

Il publie en 2017 La Nuit du second tour.

Hélène Planquelle 

Hélène a développé sa pratique de manière autodidacte, en parallèle d’études littéraires et de traduction. Défenseure fervente de la figuration, elle utilise les techniques classiques de la peinture à l’huile et du dessin pour explorer et s’approprier les différentes modalités de la représentation.

Son amour des lettres ainsi que sa formation littéraire et philosophique nourrissent son travail, et plus particulièrement la pensée éthique du philosophe français Emmanuel Lévinas, les travaux du neuropsychiatre Boris Cyrulnik ou l’essai de George Bataille sur l’érotisme. Sa pratique artistique ayant fleuri loin des bancs de l’école, elle propose un regard non pas sur l’art, mais sur la vie et l’expérience humaine.

Son travail aborde la question de la violence originelle inhérente à nos relations à autrui : amour, haine, rapports de force, responsabilité, vulnérabilité, altérité, dépendance, etc. Profondément ancrée dans notre expérience de l’autre, les figures de la victime et du bourreau, du maître et de l’esclave, l’amènent à explorer des états physiques extrêmes comme les pratiques sadomasochistes, les sports de combat ou la danse contact, qui révèlent l’équilibre fragile entre plaisir et douleur. La dialectique de l’amour et de la haine, du pouvoir et du respect traverse également ses œuvres.

Vers son travail

Chloé Poizat

“L’ensemble de mon travail traite de disparition des êtres, des choses et des lieux, de mondes invisibles et de métamorphose.

J’entretiens depuis toujours un lien particulier avec la fiction, que ce soit avec la littérature ou avec le cinéma de genre. Je défini mon travail avec le mot valise Horrifique-Merveilleux, qui m’a notamment été inspiré par la lecture des œuvres de Marcel Schwob.

Parmi mes terrains d’exploration se trouvent les cultures autochtones, l’animisme et les mythes, l’archéologie, la botanique et la minéralogie, et d’autre part, tout ce qui concerne les pratiques créatrices spontanées comme l’art brut, le dessin automatique et spirite, les chants et danses rituels.”

Vers son travail

Camille Potte

Camille Potte pratique l'expérimentation graphique et narrative dans les domaines de la bande dessinée et de l'illustration.

Actuellement entre Paris et Marseille, elle est diplômée de l'atelier de dessin contemporain de La Cambre et d'un Master de l'Ecole de Recherche Graphique à Bruxelles.

Inspirée par Franz West, Shigeru Mizuki et Bill Waterson, elle travaille l'humour avec exigence dans des revues telles que Vacarme, Immersion ou Dyke_On.

Elle prépare actuellement sa quatrième bande dessinée et répond régulièrement à des commandes d'illustration, notamment pour des groupes de musique.

Vers son travail

Stéphanie Raineri 

Auteure et metteure en scène pour la cie OpéraBaston, Stéphanie déploie sa recherche autour d’un théâtre chorégraphique contemporain. Son travail se concentre sur le plaisir de la parole intime, l’exploration de l’universel organique, ainsi que l’impact de l’expérience intérieure sur l’autre à un niveau énergétique. Elle conçoit par la sensation, le rythme et le mouvement ; crée de manière intuitive, avec simplicité et précision. À travers ses créations, elle explore la place du plaisir au sein de situations considérées comme sensibles et souhaite inspirer le lecteur/spectateur à une réflexion qui se départirait d'un raisonnement dualiste. Son intention générale est d'apaiser, d'adoucir ; et si la vie était aussi un moment agréable ?

Blandine Rinkel

Blandine Rinkel est née en 1991 à Nantes. Après des études et des errances - toujours liées à des livres - elle publie L’abandon des prétentions (2017) et Le nom secret des choses (2019) chez Fayard. Elle est également musicienne.

Laure Samama

Après avoir exercé l’architecture pendant plus de dix ans, Laure Samama décide de se consacrer à la photographie et l’écriture. Elle pratique une photographie de questionnement, de recherche et d’auteur. Elle explore le sens du toucher et les phénomènes kinesthésiques. Ses écrits, à travers une forme poétique, vont chercher la lumière dans ce qui semble obscur, devenant presque photographiques à leur tour. Son travail possède une forte dimension fictionnelle. Appareil photo dans une main, stylo dans l’autre, elle cherche des lieux propices au récit.

Elle a exposé à la galerie Vu et à la Maison Doisneau. Elle a publié un ouvrage mêlant texte et photographies aux éditions Arnaud Bizalion et des nouvelles dans les revues Spasme et Extensible. Depuis elle a pris part à l’aventure éditoriale de la revue Spasme.

Intéressée par les processus d’apprentissage et de transmission à travers l’expérience sensible du corps et du faire, elle anime des ateliers photographiques pour le Centre Photographique d’Ile de France et l’école d’architecture de Malaquais.

Elle explore aujourd’hui la possibilité de mêler différentes voies de restitution, mots, photographies, images en mouvement, pour constituer un projet « global ». Elle a deux projets en attente d’éditeur. L’un comme méditation sur la photographie avec l’écrivaine Hélène Gestern, l’autre autour de l’univers du conte.

Laure est aujourd'hui membre du comité éditorial de Spasme et est responsables des contributions littéraires.

Vers son travail

Tympan Cul-cul

Tympan Cul-cul est né.e à Toulouse, d'une mère brisée et d'un père presque inconnu. L'écriture adossée à la création sonore, stylos et micros font Tympan Cul-cul, qui s'épanouit le plus volontiers sous la forme d'installations sonores pornographiques.

Vers son travail

Thomas Vinau 

Né en 1978 à Toulouse. Va d'un sud à l'autre, Cahors, Montpellier, Pertuis. Habite dans le Luberon avec sa petite famille. S'intéresse aux choses sans importance et aux trucs qui ne poussent pas droit. A passé trois fois son bac et six fois son permis. Etudes de sciences humaines, à la fac et dans la nuit. A vendu des frites, ramassé des fruits, photocopié des photocopies. Est un etc-iste et un brautiganiste. Se prend parfois pour le fils de Bob Marley et de Luke la main froide. S'assoit sur le canapé. Se reprend. Décapsule. Aime les histoires dans les poèmes et les poèmes dans les histoires. Ecrit des textes courts et des livres petits.

Parmi les derniers titres : Le noir dedans, Sun/Sun, 2019, C'est un beau jour pour ne pas mourir, Le castor astral, 2019, Comme un lundi, La fosse aux ours, 2018, son dernier roman Le camps des autres est paru chez 10/18 en 2018

Nadia von Foutre

Artiste polymorphe, Nadia von Foutre creuse les espaces du dessin, de l’exposition et de la page avec un goût prononcé pour l’expérimentation, la sensualité des matières, la douceur des chemins obscurs. Dispositifs éphémères, performances audiovisuelles, fanzines, affiches, encre, carte à gratter, illustration… Les mediums varient en fonction des projets, se mélangent, se répondent, tout en s’articulant autour du dessin et de la narration au sens le plus large. L’érotisme traverse ses créations, et peut se retrouver aussi bien dans des approches frontales et revendicatives que dans la dimension charnelle d’un paysage. Née en 1980, elle vit et travaille à Toulouse.

Vers son travail

Frances Waite

Frances Waite est une artiste américaine, résidant à Los Angeles.

Vers son travail


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